• Des archéologues américains ont découvert au Guatemala une tombe royale Maya datant d'environ 1.600 ans. Cette tombe était richement dotée et très colorée. Les ossements de six enfants ont également été retrouvés. Ils ont peut-être été sacrifiés au moment de la mort du roi, supposent Stephen Houston (Brown University) et ses collègues. La tombe était située dans la cité d'El Zotz, sous la pyramide d'El Diablo. Elle a été mise au jour en mai dernier. Hermétiquement scellée, la tombe est restée à l'abri de l'air et de l'humidité. Les couleurs des sculptures, des peintures ou des textiles ont donc été très bien conservées. Pour plus d'infos : http://actu-science.nouvelobs.com/tresor-decouvert.html


  • L’historien André Palluel-Guillard rebondit sur la découverte clandestine du statère allobroge pour déplorer que l’archéologie se retrouve empêtrée dans des impasses juridiques. Voici ces propos :

    "J’ai lu avec intérêt la découverte de monnaies gauloises dans mon département. Ce fait “divers” m’a inspiré quelques réflexions sur la vanité despotique des autorités archéologiques obsédées par le monopole de la recherche, des découvertes et ensuite des commentaires, ce qui leur prend environ un tiers de leur temps. Un autre tiers est réservé aux transports, car ces personnes forcément éminentes viennent forcément de Lyon dont elles ne s’éloignent que le moins longtemps possible. Enfin, le dernier tiers est consacré soit à la paperasserie bureaucratique (qui tel l’ogre des contes mange tout et ne rend rien) soit à la lamentation sur l’Etat qui les accable par son avarice, ses exigences et son indifférence... De tout cela, il ne sort rien ou si peu de chose, et il en est en archéologie comme dans tant d’autres domaines de nos dictatures monopolistiques.

    Une légalité incitant à l’illégalité

    A force de tout réserver aux spécialistes “reconnus”, il ne se passe rien nulle part ou plutôt la vie passe discrètement et massivement à côté des services. Le commerce des “poêles” est libre, ce qui suppose une utilisation ici interdite, contradiction fondamentale d’une légalité qui suscite une illégalité permanente devant une opinion résignée et finalement complice. Quand donc sera-t-il possible de concilier la liberté et la loi ? Le charme d’une activité ou d’une recherche libre en relation avec des “docteurs de la loi” qui ne se réduisent pas à des chiens de garde ou à des gardes champêtres ? Bien sûr, le commerce archéologique est interdit ou strictement contrôlé. Mais doit-il être pour autant condamné au secret, surtout dans nos régions savoyardes frontalières ? D’autant que l’on sait bien que la plupart des découvertes sont condamnées à rester enfouies dans le secret et la confusion des réserves muséographiques où souvent, faute de personnel et de crédit, elles végètent sans notes, sans photographies, sans publicité.

    Qui nous fera sortir de l’impasse ?

    Je reste obsédé par le souvenir d’un collègue officiellement professeur d’archéologie (d’Etat bien sûr) poursuivi en justice pour un “chantier expérimental” qui avait échappé au responsable local, lui-même dépourvu de diplôme et arrivé seulement par sa compétence politique... Vous me direz que tout cela est extrêmement classique, typiquement français et condamné à exister éternellement, résignation de bon sens mais inadmissible pour ne pas rester fou dans un monde de fous. Alors qui pourrait donc prendre la décision de sortir de ces impasses juridiques ? Le prolétariat n’en a aucune connaissance, les classes moyennes aucune attention et les riches qui vivent de ces illégalités sont les seuls à s’en réjouir, à la seule condition évidente de la discrétion."

    André Palluel-Guillard

    professeur honoraire à l’Université de Savoie et président d’honneur de la Société savoisienne d’histoire et d’archéologie


  • La forêt de Fontainebleau est l'une des plus grande et plus belle forêt de France. Aujourd'hui encore se pose la question : Fontainebleau a-t-il été le centre d'une ancienne civilisation inconnue ? Ce que l'on sait, c'est que pendant plusieurs milliers d'années, des hommes ont habités certaines grottes de la forêt. Ils y ont traçé de nombreuses figures et des signes étranges. Les signes représentent des figures humaines ou animales ainsi que des symboles plus élaborés dont la signification exacte échape aux spécialistes.

    Différentes tombes ont aussi été retrouvées. Ces tombes ont livrés de petites sculptures de pierre et surtout des tablettes gravées avec une mystérieuse écriture. Ce qui est troublant, c'est que l'écriture est sensée avoir été découverte bien plus tard. De fait, la valeur de ces tablettes est grande.

    Les amoureux de la nature prendront certainement un grand plaisir à parcourir la forêt de longues heures à la recherche de nouvelles tombes à explorer. Pour plus de renseignements : www.dinosoria.com/fontainebleau.htm


  • C'est à Trumpington Meadows, dans la banlieue de Cambridge, qu'un trésor extraordinaire a été découvert dans une tombe datant du 7ème siècle. La tombe combinait deux éléments extrêmement rare pour cette époque : un lit funéraire ainsi qu'une croix d'or.

    La croix est façonnée entièrement avec de l'or et est sertie de grenats découpés. Il ne s'agit que de la 5ème croix en son genre découverte et de nombreux autres objets similaires et d'époque similaire devraient pouvoir être mis à jour selon les experts.

    Il est certain que pour avoir été enterré de manière aussi élaborée, et avec un objet aussi précieux, la personne devait jouir d'un statut social élevé. Il devait s'agir d'une personne de la noblesse anglaise ou même peut-être de la royauté.

    Le lit funéraire se composait d'un cadre en bois maintenu en forme par des pièces métaliques ainsi qu'un matelas de paille.

    Une information qui pourrait être intéressante : les lits funéraires n'ont jamais été très répandus car ils étaient réservés à l'élite sociale mais, selon les archéologues, des tombeaux identiques devraient exister dans la région de Cambridge et dans le Wessex. Pour plus d'informations sur le sujet : www.cam.ac.uk/research/news/mystery-of-anglo-saxon-teen-buried-in-bed-with-gold-cross 


  • Des milliers de vestiges romains ont été découverts à Londres. Des archéologues ont trouvé des pièces de monnaie, de la poterie, des amulettes et des porte-bonheur. Ces objets remontent à 2000 ans. Le site a été découvert à quelques mètres de la Tamise, prêt d'un chantier visant la construction de bureaux sur Queen Victoria Street au coeur du quartier financier de Londres. Le site de 1.2 hectare abrite également le temple de Mithra découvert plus tôt dans les années 50. En tout, près de 10'000 objets ont été mis à jour par les archéologques qui fouillent le site. Il s'agit de la plus grande prise de petits artefacts sur un site archéologique anglais. Plus d'informations sont disponibles sur : www.dailymail.co.uk/news/article-2306443/The-Bloomberg-Place-Construction-Site-Archaeological-dig-London-heralded-capitals-important-excavation.html


  • Un article publié dans la revue Meteoritics & Planetary Science raconte l'expédition d'une équipe nazie en 1938 qui s'est terminée par la découverte d'une statue bouddhique faite en roche d'origine extraterrestre. La statue haute de 24cm pèse plus de 10kg ! Mais c'est la composition de la statuette qui a étonné les scientifiques.

    La statue qui appartenait à un collectionneur privé a été remise à une équipe de l'institut de planétologie de l'université de Stuttgart pour analyse. Deux points ont été relevés : en premier, la statue porte le svastika, un symbole bouddhiste en forme de croix représentant la chance. Ce symbole a été repris plus tard par les nazis. D'autre part, la statue a été sculptée dans un fragment de la météorite "de Chinga" qui s'est écrasée à la frontière de la Mongollie et de la Sibérie il y a environ 15'000 ans. Selon les estimations, la provenance de la roche qui compose la statue pourrait faire monter son prix jusqu'à 20'000 dollars. Et si l'objet date bien du XIe sicèle, comme le soupçonne les chercheurs, sa valeur pourrait encore être décuplée.

    Il est étonnant de constater que des hommes ont pris la peine de tailler une sculpture dans une roche aussi dure. Il est donc fort probable que les personnes l'ayant créée aient eu conscience que ce matériel venait "du ciel". Selon les archéologues, ce ne serait pas la première fois que des peuples vouent un culte à une météorite : les Inuits du Groenland, les Aborigènes d'Australie et les Egyptiens le faisaient déjà. Pour plus d'informations : http://www.sciencedaily.com/releases/2012/09/120926104255.htm